Lyrics

(Couplet 1)
L'acier rougeoie encore, brûlant nos rétines nues,
Dans cette usine sidérurgique, où nos âmes sont tordues.
Un costume sombre apparaît, celui du consultant sans âme,
Venu non pour les chiffres, mais pour allumer l'infâme.
Il lève sa voix, insultant, rabaissant nos labeurs,
Tissant des mensonges sur nous, nourrissant nos peurs.
Il sème la discrimination, un poison lent et sûr,
Brisant nos liens, traçant des lignes sur le mur.
(Pré-refrain)
Chaque aurore apporte son lourd fardeau d'humiliation,La sueur est salée, alimentant l'exaspération.
La poussière de fer dans nos poumons, la haine dans nos yeux fiers,Quand l'on nous met en danger, au bord de la misère.
(Refrain)
Alors oui, sa tête, celle du consultant, sur la pique on la voit !
Sont celle de son maître, qui par l'ombre le traîne en loi.Nos cœurs sont des braises, nos paroles, des rocs brisés,Si les chefs bafoue la loi, pourquoi devrions-nous la respecter ?
Les trois couleurs syndicales, murmurent la légalité des grèves,
Mais notre rage est au-delà, elle crève les entraves.
(Couplet 2)
Sous son regard froid, le péril se tisse et grandit,Des machines affaiblies, la sécurité bandit.Des ordres absurdes, aux conséquences tragiques,
Nos vies sont des mises, jetées dans le trafic.
Il ment sur nos compétences, nous rabaissant sans fin,Un fardeau sur nos épaules, un chemin sans matin.
Un frère est tombé, le cri muet, le corps brisé,"Une faute", a-t-il dit, "du simple ouvrier, isolé."
(Pré-refrain)
Chaque aurore apporte son lourd fardeau d'humiliation,
La sueur est salée, alimentant l'exaspération.
La poussière de fer dans nos poumons, la haine dans nos yeux fiers,
Quand l'on nous met en danger, au bord de la misère.
(Refrain)
Alors oui, sa tête, celle du consultant, sur la pique on la voit !
Et celle de son maître, qui par l'ombre le traîne en loi.
Nos cœurs sont des braises, nos paroles, des rocs brisés,
Si l'on bafoue la loi, pourquoi devrions-nous la respecter ?
Les trois couleurs syndicales, murmurent la légalité des grèves,
Mais notre rage est au-delà, elle crève les entraves.
(Pont)
Rouge du sang versé, vert de l'espoir qui se fane, bleu de nos combats ancestraux,
Les drapeaux flottent bas, mais les poings se serrent, prêts aux assauts.
"La grève est légale", ils disent, "attendez, négociez les termes",
Mais quand la vie est un combat, quand le mensonge nous ferme !
Nos voix sont des murmures face au fracas assourdissant,
Mais l'écho de notre colère grandit, menaçant.
Si leur justice protège ceux qui nous discréditent et nous blessent,
Alors notre vérité éclatera, malgré leurs fausses promesses !
(Refrain)
Alors oui, sa tête, celle du consultant, sur la pique on la voit !
Et celle de son maître, qui par l'ombre le traîne en loi.
Nos cœurs sont des braises, nos paroles, des rocs brisés,
Si l'on bafoue la loi, pourquoi devrions-nous la respecter ?
Les trois couleurs syndicales, murmurent la légalité des grèves,
Mais notre rage est au-delà, elle crève les entraves.