Lyrics

Regarde-les, Président, front bas, pas par respect,
Mais pour ramasser l’espoir que ton règne a suspect.
Ils parlent bas, pas par peur — par lassitude,
À force d’être trahis dans la pseudo-rectitude.
Tu prônes l’effort, mais t’as jamais connu le gel,
Quand le frigo parle vide, et que la vie vacille au sel.
Tu signes avec panache, dans le cuir et le cristal,
Mais la sueur du peuple, elle s’imprime pas sur ton journal.
Tu fais taire la misère, tu l’habilles en silence,
Comme si souffrir discret, c’était faire preuve de décence.
Tu veux diriger le feu ? Apprends d’abord la braise,
Descends dans les ruines, dans la chair, dans la glaise.
On t’a prêté la clé, tu l’as tournée sur leurs chaînes,
Tu confonds la force avec la peur qu’on retient à peine.
Mais l’obéissance forcée, c’est pas la paix, c’est la rage muette,
Et le peuple est patient, mais son réveil, c’est la tempête.
T’as construit des palais, nous, on lève des pierres,
Mais chaque pierre levée, c’est ta vérité qu’on enterre.
Le pouvoir sans l’écoute, c’est juste une autre guerre,
Une couronne vide, un trône sans repère.
Alors retiens cette phrase, pas pour ta gloire mais pour demain :
Un peuple qui rêve est calme,
Mais un peuple qui se lève…
Reprend le destin dans ses mains.
Griffe ! Feule, encore plus fort !
Le peuple gronde, fuyez vers le port.
Odin le Loup croque tout sur son chemin,
Macron, ton règne touche à sa fin !
Griffe ! Feule, plus fort encore !
Le peuple gronde, mais le serpent dort.
Odin le Loup sent l’odeur de la trahison,
Mais dans la brume, un autre horizon.
Odin dans l’palais, le silence en costume croisé,
Chaque pas résonne, le parquet n’a jamais tremblé.
T’as gravé ton nom dans l’acier, dans la loi, dans les cris,
Mais t’as oublié qu’un peuple se réveille même dans l’oubli.
J’viens pas rugir, j’suis pas là pour faire la guerre,
Un roi qui fuit le miroir, c’est déjà plus un adversaire.
Tu fais danser des chiffres, moi j’vois des familles en poussière,
T’as levé des armées d’experts, j’ai soulevé la terre entière.
Tu parles haut, tu vis loin,
La France a froid, toi tu bois du vin.
J’suis pas venu frapper, j’suis venu enseigner,
On peut pas régner sur ceux qu’on refuse d’écouter.
Y’a des silences qui jugent mieux que des procès,
T’as pas perdu le trône, t’as juste négligé la forêt.
Un jour, tu comprendras que le respect ne se décrète pas,
Il se gagne. Par ceux qui n’ont jamais détourné le pas.
Et quand tout s’effondrera,
Ce ne sera pas un cri.
Juste le bruit d’un peuple
Qui reprend sa voix,
T’as pas trahi d’un coup, t’as fait ça lentement,
Un poison dans l’eau, un décret par le vent.
Y’a des silences qui jugent mieux que des procès,
T’as pas perdu le trône, t’as juste négligé la forêt.
Un jour, tu comprendras que le respect ne se décrète pas,
Il se gagne. Par ceux qui n’ont jamais détourné le pas.
T’as le langage des grandes écoles, moi j’ai la mémoire des ruelles,
T’as appris l’éloquence, moi j’ai lu dans l’œil des rebelles.