Lyrics

[Couplet 1]
J’dors peu, j’rêve mal,
Vu des sourires finir très mal.
Ma daronne, c’est l’sang, c’est l’graal,
J’lui dois plus que des mots dans un vocal.
Y’a des vérités qu’on tait,
Mais l’silence hurle plus fort que leurs essais.

Le silence pèse, la vérité blesse,
J’me méfie d’tout : de moi, du vent, d’la tendresse.
Les vrais parlent pas d’leur détresse,
Les autres s’filment, veulent briller sous la messe.

[Pré-refrain]
Code noir, j’peux pas r’tarder,
Si j’dois tirer, j’vais pas parler.
Si j’m’éteins, faut pas pleurer,
J’ai tout mis dans c’putain d’quartier.

[Refrain] (Pop/Mélodique)
Calibre sous l’drapaaa…
J’rêve d’m’enfuir loin d’ici, partir.
Ils veulent ma place, mais j’les vois paaa…
C’est pas l’ciné ici, c’est l’dramaa.


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[Couplet 2]
Chaque jour j’marche avec mon fantôme,
Le cœur gelé sous un vieux pancho.
J’réponds plus, j’écoute que l’écho,
T’as trahi l’code pour briller, poto.

Dans l’sac, plus qu’des rêves en retard,
Billets froissés, lame, et l’tasar.
J’peux pas mentir, même si l’diable m’regarde,
J’ai vu la mort valser sous l’bazar.

[Pré-refrain]
Pas d’réseaux, pas d’voix,
J’fais mon cash, j’le planque sous le drap.
Nuit blanche, j’parle qu’à moi,
J’rêvais d’paix, j’ai trouvé l’coma.

[Refrain] (Reprise)
Calibre sous l’drapaaa…
J’rêve d’m’enfuir loin d’ici, partir.
Ils veulent ma place, mais j’les vois paaa…
C’est pas l’ciné ici, c’est l’dramaa.


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[Pont]
J’vois les ref’ tomber pour des p’tits tracas,
J’compte pas mes ennemis, j’compte mes pas.
Grandi l’arme dans l’ventre, sans papa,
Cœur vide, j’ai tout mis dans l’placard.

Tu crois qu’j’fais ça pour l’buzz ? Nah…
J’rappe des noms qui sont sous drap.
Mon reflet m’regarde : “ça va ?”


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[Outro]
J’ai trop dit “j’suis bien” pour faire semblant,
Mais c’était juste à mes démons, souvent.
Tu crois qu’t’as percé ? Tu captes rien,
T’as vendu ton âme pour qu’on tende l’main.

Trop d’clowns qui paradent l’menton haut,
Mais l’cœur vide et le regard faux.
Parlent de paix, jouent les héros,
Puis t’plantent dans l’dos sans dire un mot.

Y’a plus d’honneur, plus d’repères,
Que des masques et des faux-frères.


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[Final]
J’avance seul, sans escorte, discret,
Regard fixe, j’sais déjà l’prochain trait.
Pas besoin d’forcer, j’ai l’instinct, la clef,
Ma parole vaut plus que leurs trophées.

J’ai la rage des vrais, la haine des faux,
J’crache sur leurs trônes, leurs shows.
On vient tous d’la même goutte, faut l’dire,
Mais sous la frime, y’a qu’des p’tits, pas d’empire.

Alors j’reste loup, seul, debout, sincère,
Même si j’souffre, même si l’monde m’enterre.
L’honneur, la dignité — mes seuls lingots,
Et j’vous emmerde, vous et vos trônes en stylo.