Lyrics

J’vois que des ombres sous les flashs,
Des serpents qui dansent sous la hache.
Moi j’garde la tête sous les orages,
Vrai jusqu’au bout, même si j’me crashe.
Le monde est faux, faut qu’on le sache,
Ils vendent leur âme pour un peu d’cash.
Mais l’honneur n’est pas à la tâche,
Celui qui reste droit, frère, il fâche.


Pas d’repentir, j’ai fait ma vie,
La rue m’a fait, j’lui rends la monnaie,
Et si j’me perds, j’pars en paix, criblé mais stylé

Ici, c’est chacun pour soi…
La loyauté ? Un luxe qu’peu d’gars peuvent s’payer.y à q'des mauvaise foi,dans ce monde bas ,des serpents des chiens, qui se prennent pour des rois....

J’viens d’un coin où les rêves s’usent, où l’hiver dure six mois
Où les p’tits veulent l’oseille vite, même si ça vire au schéma
Ma plume découpe la rime fine, comme un scalpel dans l’drap
J’ai vu l’monde sans ses filtres, et j’l’ai recraché sans voix

J’pose des mots comme on crache du sang
J’ai connu l’vide et les flammes, sans abri, sans programme
Le cœur glacé comme lames, j’rêvais cash, j’vivais drame
La daronne pliait son âme, pendant qu’j’traînais dans l’blam’
Et moi j’croyais qu’j’faisais d’la maille, j’nourrissais que la came
Pas d’repentir, j’ai fait ma vie,
La rue m’a fait, j’lui rends la monnaie,
Et si j’me perds, j’pars en paix, criblé mais stylé
Les potes sont tombés salement, moi j’ai couru vers Paname
Mais l’passé m’suit dans l’silence, comme un pacte ou une lame
Y’a la fumée dans l’salon, j’vois les regrets dans l’rame
Et j’ai d’jà vendu l’âme avant même d’trouver l’calme


Pas d’repentir, j’ai fait ma vie,
La rue m’a fait, j’lui rends la monnaie,
Et si j’me perds, j’pars en paix, criblé mais stylé.