Lyrics

Couplet 1 :
J’sors de l’ombre, noir sur noir, la scène est glaciale,
Corps à corps avec la rue, mental de chacal.
Masqué comme un spectre, personne voit mes failles,
Waki trace des cercles, chaque geste fait mal.

On parle en code, les regards suffisent,
La nuit est longue, j’trace la route, esquive les surprises.
Silence radio, l’orage gronde sous le bitume,
Les étoiles sont mortes, j’repeins le ciel avec ma plume.

Pont :
Le bendo résonne, bruits sourds dans l’obscurité,
Waki dans la brume, chaque balle a sa vérité.
Pas d’amour, juste des dettes et des éclats de verre,
Ici les anges tombent et les démons prennent l’air.

Refrain :
(Toujours masqué, toujours prêt)
Ombres dans la brume, c’est Waki qu’tu redoutes,
(Couvre-feu dans ma tête)
La nuit fait des ravages quand les loups prennent la route.
(Toujours masqué, toujours prêt)
Les regards en coin, les cœurs en béton,
(Sous le poids de mes dettes)
Un cri dans la nuit, le silence répond.

Couplet 2 :
Waki, j’gratte des lignes comme si c’était mon testament,
J’suis l’ombre dans ton rétro, j’suis la peur dans l’instant.
Pas d’remords, pas d’retour, c’est la loi qu’on applique,
Dans ma ville, c’est la jungle, et le vice est classique.

On vit dans le noir, on survit au pire,
Les sirènes chantent faux, ici personne inspire.
La drill c’est l’écho des âmes enchaînées,
C’est le chant des guerriers qui n’ont jamais baissé l’épée.

Pont :
Chaque mot est une balle, chaque rime est un crime,
Waki marque l’histoire, gravée dans l’abîme.
J’ai le masque et l’silence comme arme et refuge,
Un spectre dans la brume, un mythe qu’on allume.

Refrain :
(Toujours masqué, toujours prêt)
Ombres dans la brume, c’est Waki qu’tu redoutes,
(Couvre-feu dans ma tête)
La nuit fait des ravages quand les loups prennent la route.
(Toujours masqué, toujours prêt)
Les regards en coin, les cœurs en béton,
(Sous le poids de mes dettes)
Un cri dans la nuit, le silence répond.

Outro :
Masqué, jamais démasqué, c’est l’blason,
Waki dans la guerre, sculpté par l’saison.
Trop d’nuit, trop d’pluie, mais j’avance encore,
La drill c’est la guerre, et la guerre, c’est mon décor.