Lyrics

**(Intro)**
Ouais... Des fois, l'ombre te suit, même quand le soleil cogne...
T'essaies de la fuir, mais elle s'accroche, frère...
Un vrai poids sur l'âme...

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**(Couplet 1)**
Chaque matin, la même lutte, la même drôle de gueule dans la glace
Un reflet qui ment, qui dit que tout va bien, mais mon cœur est en phase
Avec l'hiver constant, la brume épaisse dans ma tête, un voile gris
On me dit : "Voit le bon côté, souris à la vie !", mais j'vois qu'des débris.
Pourtant j'essaie, j'vous jure, de voir les couleurs au-delà du noir
De croire en un futur, de chasser ce foutu cafard.
Mais la pression est là, une enclume sur mes épaules, lourde et froide,
Ce vide qui me ronge, une prison sans barreaux, juste une façade.

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**(Pré-Refrain)**
J'cherche la lumière, un signe, dans ce brouillard épais
Une porte de sortie, pour que mon esprit s'apaise.
La douleur est constante, un écho sourd dans ma poitrine,
Et j'me dis : "C'est la fin", avant même que ça ne décline.

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**(Refrain)**
Oh-oh-oh, cette mélancolie qui me colle à la peau, un fardeau lourd
Oh-oh-oh, j'veux juste un instant de répit, pour oublier les alentours
L'asphalte défile, la fumée s'envole, le temps s'arrête un peu
Chaque virage, un espoir, mais c'est si rare que la lumière me suive au bout.

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**(Couplet 2)**
Seul remède, le volant entre les mains, le moteur qui ronronne
La nuit tombe vite, et dans le silence, mon esprit frissonne.
Un bout de stick, le briquet claque, la flamme éclaire mon visage blême,
Première taffe, l'onde de choc, une légère trêve à mon problème.
Le monde ralentit, les pensées s'estompent, un instant de légèreté,
C'est là, seulement là, que je me sens un peu, juste un peu, libéré.
Les vitres baissées, l'air frais sur ma peau, la musique à fond,
Chaque bouffée, un soupir, un court voyage au-delà du fond.

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**(Pré-Refrain)**
J'cherche la lumière, un signe, dans ce brouillard épais
Une porte de sortie, pour que mon esprit s'apaise.
La douleur est constante, un écho sourd dans ma poitrine,
Et j'me dis : "C'est la fin", avant même que ça ne décline.

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**(Refrain)**
Oh-oh-oh, cette mélancolie qui me colle à la peau, un fardeau lourd
Oh-oh-oh, j'veux juste un instant de répit, pour oublier les alentours
L'asphalte défile, la fumée s'envole, le temps s'arrête un peu
Chaque virage, un espoir, mais c'est si rare que la lumière me suive au bout.

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**(Pont)**
C'est étrange ce soulagement, si éphémère, si court,
Une étincelle dans l'ombre, un faux espoir qui fait le tour.
Quand le joint s'éteint, quand le moteur se tait enfin,
Le poids revient, plus lourd encore, la fin n'est pas si loin.
J'crois qu'la dépression, elle s'accroche, elle fait partie de moi,
Même si je lutte, même si j'y crois, y'a des jours où je n'vois pas.

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**(Outro)**
Rouler... juste rouler...
Fumer... et oublier...
Mais même ça... c'est rare...
La lumière... elle est loin...
(Bruit de moteur qui s'éteint, puis un soupir lourd. Silence.)