Lyrics

*(Musique triste. Nostalgique)*

(Couplet 1)
Je rentre d'un pays où le froid règne en roi,
Par delà les cieux gris, j'ai laissé tant de moi.
Les cris des frères tombés, résonnent encore,
Dans ce monde gelé où l’espoir se tord.
J'ai combattu le vent, la neige et l'ennemi,
Mais c'est en moi que la guerre continue, jour et nuit.
Je n'en peux plus de voir ces ombres m'envahir,
Je n'en peux plus de courir sans jamais fuir.

*(Refrain)*
Alors ce soir, chez Rastacouere, je vais me noyer,
Dans les profondeurs de sa cave, je veux oublier.
Je veux sentir l'alcool effacer les images,
Ces fantômes glacés qui me collent au visage.
Laisse-moi, laisse-moi sombrer,
Dans l'oubli, dans l'ivresse,
Juste pour quelques heures,
Que mon âme se taise.

*(Couplet 2)*
Chaque nuit, je revois ces visages figés,
Des frères d'armes partis, sans un dernier baiser.
Leurs regards perdus dans le blanc éternel,
Et moi, je reste là, vivant dans cet enfer cruel.
J’ai laissé derrière moi des morceaux de cœur,
Des rêves brisés, des éclats de peur.
Le poids du silence pèse lourd sur mes épaules,
Et mes larmes se noient dans une bouteille qui s’écoule.

*(Refrain)*
Alors ce soir, chez Rastacouere, je vais me noyer,
Dans les profondeurs de sa cave, je veux oublier.
Je veux sentir l'alcool effacer les images,
Ces fantômes glacés qui me collent au visage.
Laisse-moi, laisse-moi sombrer,
Dans l'oubli, dans l'ivresse,
Juste pour quelques heures,
Que mon âme se taise.

*(Pont)*
Il n’y a plus de retour, seulement cette route,
Où chaque pas me rappelle un frère qui tombe,
Je suis fatigué de survivre, de porter ces doutes,
Alors je plonge, pour ne plus entendre cette ronde.

*(Refrain final)*
Alors ce soir, chez Rastacouere, je vais me noyer,
Dans les profondeurs de sa cave, je veux oublier.
Je veux sentir l'alcool effacer les images,
Ces fantômes glacés qui me collent au visage.
Laisse-moi, laisse-moi sombrer,
Dans l'oubli, dans l'ivresse,
Juste pour quelques heures,
Que mon âme se taise.

*(Outro)*
Je rentre d'un pays où le froid règne en roi,
Mais ici aussi, je gèle sous le poids de mes pas.