Lyrics

[Intro]
Yeah…
J’fais que courir dans la nuit, frère, la tête pleine de démons…
Mais j’garde la foi, toujours.


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[Couplet 1]
J’ai trop traîné sous la pluie, j’me rappelle des promesses,
On voulait toucher le ciel, mais on n’a connu qu’la détresse.
Les potes tombent comme les feuilles quand arrive la tempête,
Trop de cœurs en miettes, trop de rêves dans les squelettes.

Maman disait : "Tiens bon, la douleur forge l’homme",
Mais parfois j’me perds, j’ai la haine qui résonne.
Chaque sourire cache une larme qu’tu verras jamais,
J’me bats contre moi-même, faut qu’j’m’éloigne du passé.


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[Refrain]
J’avance dans l’noir, sans phare, sans guide,
Mes blessures s’ouvrent quand la nuit décide.
Mais j’garde espoir, même quand tout vacille,
Un jour j’brillerai, frère, c’est sûr, c’est écrit.


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[Couplet 2]
On m’a dit qu’le succès coûte plus qu’un salaire,
Qu’il fallait vendre son âme pour toucher la lumière.
Mais j’veux pas d’leur contrat, ni d’leurs chaînes dorées,
J’préfère rester vrai que d’me perdre pour briller.

Les amis partent, l’argent reste pas,
Même l’amour s’efface quand la douleur s’abat.
J’ai vu des frères s’entretuer pour quelques billets,
Et des mères prier chaque nuit pour qu’Dieu les protège.


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[Refrain]
J’avance dans l’noir, sans phare, sans guide,
Mes blessures s’ouvrent quand la nuit décide.
Mais j’garde espoir, même quand tout vacille,
Un jour j’brillerai, frère, c’est sûr, c’est écrit.


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[Couplet 3]
J’veux pas finir comme eux, enterré sous les dettes,
Ni finir oublié, effacé de la tête.
Alors j’écris ma douleur, j’la transforme en or,
Chaque rime c’est une arme pour tenir encore.

Si demain j’pars, retiens qu’j’ai donné d’la force,
Même brisé, j’ai chanté jusqu’à perdre ma voix.
Dans la tempête j’ai marché seul, j’connais la route,
Et si j’fais briller les miens, j’aurai gagné le combat.


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[Outro – Refrain adlib]
J’avance dans l’noir, sans phare, sans guide (sans guide…)
Mes blessures s’ouvrent quand la nuit décide (quand la nuit décide…)
Mais j’garde espoir, même quand tout vacille,
Un jour j’brillerai, frère, c’est sûr, c’est écrit.