Lyrics

*(Intro parlée, voix grave, presque un murmure)*
Il était une fois, loin, là-bas…
Un monde en feu, un monde en ruines.
Et dans ce chaos, dans cette nuit…
Un renard aux yeux d’ombres, un mage, un rêve éteint.

*(Première strophe, lente et sombre)*
Hervé, ils l’appelaient.
Un mage, une légende,
La terre sous ses pieds tremblait,
Alchimiste des étoiles,
Maître des lunes et des orages,
Sa force résonnait dans le vent,
Les oiseaux chantaient son nom,
Les rivières murmuraient son pouvoir.
Mais un jour… les flammes ont tout pris.

*(Pause musicale, ambiance presque silencieuse)*
Ils sont venus, les envahisseurs…
Ils ont brisé les cieux,
Tordu les terres sous leurs bottes,
Des cris, du sang, des larmes,
Un monde s’effondre sous leurs pas.

*(Changement de rythme, plus rapide, plus saccadé)*
Hervé, le renard, debout dans la tempête,
Sa magie comme une vague,
Il mène la bataille,
Ses griffes dans la chair de l'ennemi,
Ses crocs contre le fer.
Mais la force ne suffit pas toujours,
Pas quand le monde entier brûle,
Pas quand les ténèbres te submergent.

*(Pause lourde, voix plus grave, presque brisée)*
Ils l’ont pris, ils l’ont enchaîné,
L’ont jeté dans un cachot sans lumière.
Les jours se sont fondus en nuits,
Les heures sont devenues des ombres.
Ils ont torturé le renard,
Ils ont tenté de voler son âme,
Mais son cœur battait encore,
Doucement, lentement,
Comme une flamme vacillante dans la nuit.

*(Ambiance pesante, musique presque absente)*
Et puis, un jour… une échappée.
Une brèche, une fuite,
Des corps tombent dans son sillage,
Ses griffes, ses crocs,
Mais plus de magie…
Seulement la douleur,
Le silence après le hurlement.

*(Tempo plus doux, plus mélancolique)*
Il s’est caché, loin des regards,
Dans les forêts, sous les lunes voilées,
Les jours sont devenus des années,
Les années des souvenirs,
Un renard brisé dans un monde éteint.

*(Changement subtil, une forte lueur d'espoir dans la mélancolie)*
Puis elle est apparue,
24, comme un murmure,
Comme une brise dans un désert.
Elle a vu en lui,
Elle a vu la douleur, la rage,
Elle n’a pas fui,
Elle est restée.

*(Musique plus douce, plus d'espoir, plus de joie, de force, de renouveau, mais toujours teintée de légère tristesse)*
Elle a pansé ses blessures,
Avec ses mots, avec ses mains,
Elle a soufflé sur la braise,
A rallumé la flamme dans ses yeux.
Le renard, peu à peu,
A retrouvé son éclat.
Pas celui d’avant, non…
Un éclat nouveau, forgé dans la souffrance,
Dans l’amour et la perte,
Dans le noir et la lumière mêlés.

*(Musique s’évanouit lentement)*
Il marche encore, Hervé,
Sur les ruines d’un monde détruit,
Mais cette fois…
Il n’est pas seul.
Les étoiles le regardent,
Elles lui sourient parfois.
Et dans le silence des nuits,
Les légendes murmurent son nom.
Hervé, le renard,
L’alchimiste des cendres.
Toujours debout, mêm