Lyrics

Princesse … EKANG

Au début, je croyais que j'étais la titulaire, celle qui occupe le poste principal, celle qui est attendue, reconnue, légitime. Je pensais que mon rôle était clair, que ma place était assurée, que j'étais celle qui détenait le pouvoir, la responsabilité, le respect.

Je croyais être la titulaire,
Mais j'étais la maîtresse, solitaire.
Dans l'ombre, je t'aimais en silence,
Pensant que tu serais ma chance.


Mais peu à peu, j'ai compris que ce n'était pas le cas. En réalité, j'étais la maîtresse : celle qui est en dehors des règles établies, celle qui n'a pas de statut officiel, celle qui est souvent ignorée, méprisée, reléguée à l'ombre de la titulaire.

Je croyais être la titulaire,
Mais j'étais la maîtresse, solitaire.
Dans l'ombre, je t'aimais en silence,
Pensant que tu serais ma chance.

Être la maîtresse, c'est vivre dans l'incertitude, dans le secret, dans la marginalité. C'est être celle qu'on ne voit pas, celle qu'on oublie, celle qu'on remplace facilement. C'est être celle qui aime sans être aimée, celle qui donne sans recevoir, celle qui souffre sans se faire entendre.

Je croyais être la titulaire,
Mais j'étais la maîtresse, solitaire.
Dans l'ombre, je t'aimais en silence,
Pensant que tu serais ma chance.

Mais être la maîtresse, c'est aussi être libre, être indépendante, être créative. C'est être celle qui choisit son destin, celle qui prend des risques, celle qui défie les conventions. C'est être celle qui sait ce qu'elle veut, celle qui ose, celle qui vit pleinement.

Je croyais être la titulaire,
Mais j'étais la maîtresse, solitaire.
Dans l'ombre, je t'aimais en silence,
Pensant que tu serais ma chance.

Alors, peut-être que je n'étais pas la titulaire. Mais peut-être que c'est mieux ainsi. Peut-être que la maîtresse a plus de pouvoir qu'on ne le croit. Peut-être que la maîtresse est celle qui, en fin de compte, décide de sa propre vie