Lyrics
Je roule solo dans ma ville, ça brille comme des flammes. On rêve de millions mais on connaît l’sentiment d’la hess. Je calcule les chiffres, des euros dans l’viseur, mais chaque pas que je fais c’est pour échapper à la détresse. Le bitume est noir, les pensées le sont aussi. Sur l’chemin d’la gloire, mais souvent j’me perds la nuit. Les potos sont là mais les rêves sont loin. Dans ce jeu de survie, j’me demande c’qu’il restera de moi demain.
J’avance, j’me bats, même si parfois j’me perds. Entre l’amour, la haine, y’a qu’un pas frère. Les souvenirs sont gravés dans l’tissu, mais les blessures cachées sous la veste.
Trop de doutes dans l’esprit, trop d’ombres sous la lune. Mais j’ai appris que la rue t’fais vite redescendre. Les yeux dans le rétro, j’veux pas oublier d’où j’viens. Mais parfois j’vois plus rien dans cette brume qui m’entoure. On cherche la lumière, mais on évite les éclairs. Quand t’es en bas, les démons veulent ta chair. Les potes sont devenus des légendes, certains sont partis. La rue n’oublie rien, elle conserve tout dans l’silence.
J’avance, j’me bats, même si parfois j’me perds. Entre l’amour, la haine, y’a qu’un pas frère. Les souvenirs sont gravés dans l’tissu, mais les blessures cachées sous la veste.
Chaque jour est une épreuve, chaque soir est une victoire. On fait d’la monnaie mais on perd des valeurs en route. La vie c’est un puzzle, j’essaie de rassembler les pièces. Mais souvent j’me rends compte que l’image est floue. Les anciens m’disent « fais gaffe, gamin, t’en fais pas trop », mais j’poursuis mes rêves, j’m’en fous si j’dois tomber. J’rappe pour ceux qui comprennent, pour ceux qui sont vrais. Même si la vie est dure, on continue d’soulever.
J’avance, j’me bats, même si parfois j’me perds. Entre l’amour, la haine, y’a qu’un pas frère. Les souvenirs sont gravés dans l’tissu, mais les blessures cachées sous la veste.
Les cicatrices sur le cœur, j’les cache sous la veste. Dans ce monde où l’espoir se dissout dans l’ivresse. J’marche sur le fil, entre le rêve et la chute. Chaque jour un combat, mais l’envie me lutte. On a grandi trop vite, l’temps nous a rattrapés. J’regarde les étoiles, mais le bitume m’appelle. Les potes tombent comme les feuilles en automne, et j’rêve d’un monde où nos peines se donnent des ailes.
On avance malgré tout, même si tout est sombre. Les souvenirs nous hantent, comme des fantômes. La rue nous a forgés, mais elle nous fait saigner. On est des survivants, mais nos âmes sont blessées.
J’ai vu des rêves s’effondrer sous l’poids du réel. Des sourires se faner, des cœurs se fermer. Mais dans mes veines coule encore l’envie d’briller. Même si parfois j’me perds dans ce labyrinthe de regrets. Chaque pas que je fais, c’est une note sur la partition. Les mots résonnent, mais les maux restent muets. L’encre coule, comme le temps qui passe. J’écris mes doutes, mes peurs, mes faiblesses.
On avance malgré tout, même si tout est sombre. Les souvenirs nous hantent, comme des fantômes. La rue n