Lyrics

Le ciel s’incline, lourd de secrets,
Les étoiles gardent la mémoire des nuits...

Dans mes veines coule un refrain,
Un chant profond qui n’a pas de fin.
J’suis l’homme qui a perdu son chemin,
J’ai pris la balle… et j’ai dit merci au destin.

Refrain :
Mon ciel est gris
Je suis la lame, je suis l’oubli
Mon cœur est trahi
Je crie à l’infini
Le vent m’a pris

J’suis pas venu poser des mots pour plaire,
Ni jouer le poète qui sait tout faire.

J’viens livrer des braises, brûlure et fièvres,
Un cri qu’on garde en soi quand le cœur se serre.

C’est pas juste une histoire, c’est un éclat de l’âme,
Une balle dans la poitrine… en disent merci à l’arme.
J’viens parler d’un amour qui ronge et qui réclame,
D’un regard qui console… et d’un souffle qui désarme.

Refrain :
Mon ciel est gris
Je suis la lame, je suis l’oubli
Mon cœur est trahi
Je crie à l’infini
Le vent m’a pris

J’suis l’homme qui tombe, qui marche silencieux, sans bruit…
Voici mon slam. Voici ma nuit. Voici ma vie.

Je marche sur des routes où les ombres m’attendent,
Cherchant ma voie dans un monde grand.
J’ai dans la gorge des mots de vérité,
Des cicatrices en guise de dignité.

On m’a dit : “Tiens bon, la nuit a ses étoiles.”
Mais j’ai vu des soleils s’éteindre sous les voiles.
Alors j’écris pour ceux qui n’ont plus de voix,
Pour les cœurs fêlés qui tiennent malgré le froid.

Refrain :
Mon ciel est gris
Je suis la lame, je suis l’oubli
Mon cœur est trahi
Je crie à l’infini
Le vent m’a pris

J’suis pas un héros, j’suis pas une légende,
Juste un homme qui saigne et qui se défend.
Si je tends mes mots, c’est pas pour la gloire,
C’est pour rallumer la flamme dans ta mémoire.

Et si demain je tombe, que mon cri résonne,
Qu’il traverse les murs, qu’il réveille les hommes.
Parce qu’au fond du silence, là où tout s’éteint,
Il reste un refrain… qui coule dans mes veines, sans fin.