Lyrics

Couplet 1
Depuis que t’as claqué la porte, j’suis resté dans l’embrasure,
Le vent a pris ta voix, chaque courant d’air est une morsure.
Tu t’es glissée hors du tableau, effacée comme une esquisse,
Et moi j’repeins mes nuits d’ombres où ton absence se glisse.

T’étais ma boussole, maintenant j’marche en ligne brisée,
J’traîne un cœur qui s’effrite, des morceaux sous mes souliers.
Le silence hurle plus fort que toutes les tempêtes,
Et mes pensées, des éclats de verre que le vide reflète.

Chaque souffle est un fantôme qui murmure ton prénom,
Chaque battement, une faille qui déchire l’horizon.
J’te cherche dans l’écho, dans les ruelles, dans les rêves,
Mais ton ombre se dissout dans la brume comme une trêve.

Refrain
Tu m’as laissé là, à parler aux murs,
À chercher dans le néant ce qui reste de ton futur.
Mon cœur en miette fredonne une mélodie sourde,
Depuis que t’as tourné la page, j’écris sur du vide lourd.

Couplet 2
J’ai déposé des fleurs dans l’vase vide de mes regrets,
Mais même le parfum du passé finit par s’effacer.
Les souvenirs dansent comme des feuilles sous le vent,
Fragiles comme ces mots qu’on s’dit juste avant la fin.

T’étais le fil d’or dans mes jours les plus ternes,
Maintenant j’me perds dans un labyrinthe sans lanterne.
Chaque rime est un cri, chaque ligne une fissure,
J’reconstruis des cathédrales d’cendres sous une pluie obscure.

Les miroirs mentent, ils reflètent un homme qui doute,
Un fantôme sur une route où même le temps déroute.
T’as laissé ton empreinte comme la marée sur le sable,
Et moi j’suis juste l’océan qui revient, misérable.

Refrain
Tu m’as laissé là, à parler aux murs,
À chercher dans le néant ce qui reste de ton futur.
Mon cœur en miette fredonne une mélodie sourde,
Depuis que t’as tourné la page, j’écris sur du vide lourd.

Outro
Peut-être que les secondes s’effacent mais la douleur reste,
Chaque battement de mon cœur résonne comme une veste.
Vide, jetée sur une chaise, comme nos promesses,
Depuis que t’es partie, j’rime seul avec mes faiblesses.